la nouvelle tapisserie : Claire Zeisler
Claire Zeisler, 1903-1991, Née à Cincinnati dans l’Ohio, Claire Zeisler a un première vie d’épouse d’un héritier fortuné, ce qui lui permet entre 1921 et 1943 de constituer une collection d’art moderne (Klee, Picasso, Miro, Moore, de sculpture africaines, d’art tantrique, et de textiles péruviens, ainsi que plus de 300 paniers amérindiens). Elle divorce en 1943, et se remarie avec le physicien Ernest Zeisler en 1946. C’est pendant ces années 40, qu’elle fréquente le « New Bauhaus » de Chicago, où elle travail avec le sculpteur Archipenko, et la Licière Béa Swartchild.
Elle a dans un premier temps, étudié des textiles anciens grâce à la collection de textile de l’art Institute de Chicago, puis lors de voyages d’études. Elle va s’inspirer de ces techniques pour créer des formes nouvelles et personnelles, qui seront exposés régulièrement à la biennale de Lausanne.
C’est au cours des années 50, qu’elle commence à travailler le tissage à plat, utilisant des métiers traditionnels, puis dans les années 60, elle commence à réaliser des sculptures de fibres libres dans l’espace, grâce à un ensemble de techniques très variées,dont le nœud . Elle commence à exposer ses œuvres textiles à la fin des années 50.
Les techniques de nœuds, la libère du travail bidimensionnel imposé par le métier à tissé, elle conçoit alors de grandes sculptures conjuguant, nœuds et fils libres. Elle va également créer des formes sphériques, et hélicoïdales, où encore créer es réseaux de nœuds autours de pierres ou d’objet, réalisant des œuvres aux connotations magiques, tel des reliquaires. Ses oeuvres présentées aux biennales de Lausanne contribuèrent à faire faire de grandes avancées à l’art textile.
Des sculptures de balles de fibres, des tissages, doubles, ou triples, permettant de jouer sur différents plans de tissus, et composer des couches de fibres et de couleurs. , mais aussi des œuvres en volume. Toutes ses œuvres sont des réinterprétations des techniques ancestrales, elle introduit des objets dans ses tissages, objets qu’elle choisi pour leur couleur, matière, mais aussi pour leur charge émotive et onirique, plumes, des petits morceaux de bois ou de métal, des dentelles, des paillettes, des boules de Noël.
Ces œuvres présentées au début des 60, vont susciter un certains scandale auprès de ceux pour qui tapisserie veut dire « tableau tisser » . Ici le tissage devient une œuvre autonome et abstraite, qui interroge l’espace, et la sensibilité du spectateur aux matières, couleurs, et à la manière dont celles ci sont agencées. Elle fini par abandonner le métier à tisser, et sculpte ses œuvres avec des fils, et cordes.